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Cône de révolution (terrier)
(2022)


Sculpture, ciment, résine acrylique, plâtre, mousse synthétique. 28 x 28,2 x 51,2 cm.

« Ce qui est vital aujourd’hui », écrit le philosophe Jacques Rancière, « c’est le développement de toutes formes de sécession par rapport aux modes de perception, de pensée, de vie et de communauté proposés par les logiques inégalitaires (…). Dans ce milieu enveloppant, on essaie de creuser des trous, de les aménager et de les élargir plutôt que d’assembler des armées pour la bataille. »*
Dans un cône de chantier – cette forme est nommée par les mathématiciens « cône de révolution » – un animal semble avoir creusé un terrier comme s’il s’installait dans la signalétique. La sculpture crée une fiction de l'irrévérence animale face aux injonctions des environnements humains. Elle expose aussi une manière de « grignoter du terrain », de s’immiscer dans le territoire de l’autre, de s’y installer ni vu ni connu.

*dans En quel temps vivons-nous. Entretiens avec Éric Hazan, La Fabrique, 2007.

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